Le soudage est en développement constant. C’est pourquoi il est nécessaire de revoir les normes existantes tous les cinq ans. Chaque État membre européen a alors la possibilité de faire des remarques sur une norme déterminée. La deuxième possibilité d’un État membre est d’approuver la norme sans modifications. Une troisième option est l’annulation d’une norme en raison de son manque d’utilité dans l’industrie ou en raison de sa vétusté par rapport à la technique actuelle. On trouve ci-après un aperçu des normes les plus utilisées et bien intégrées, modifiées récemment ou dans un proche avenir.
Les 29 et 30 novembre 2005, l’Institut Belge de la Soudure a organisé, pour la deuxième fois, en collaboration avec le Nederlands Instituut voor Lastechniek, un grand symposium consacré au soudage (Lassymposium), en néerlandais, à Gent. Lors de la première soirée du symposium, l’Institut Belge de la Soudure a remis le quatrième prix Prof. Soete. Ce prix d’encouragement, qui est remis tous les deux ans, a été décerné cette année à ir. Roger Creten.
Cet article est un bref résumé du projet de recherche collective sur le soudage par résistance des aciers à haute résistance et des aciers revêtus, projet mené par le Centre de Recherche de l’IBS et l’institut De Nayer en 2004 et en 2005. Cette recherche a été consacrée à la soudabilité de différents aciers à haute résistance récemment développés et à l’influence des revêtements sur aciers sur la soudabilité par résistance.
En collaboration avec l’Institut Belge de la Soudure, l’Université de Gand et Cenaero et grâce à l’appui de la Région Flamande (IWT), la société Denys nv a mené un projet ayant pour objectif principal de développer un nouveau procédé de soudage par friction, plus précisément une combinaison du soudage par friction avec une force de forgeage obtenue par explosion. Le nouveau procédé a été baptisé “FRIEX”. Le principe, les avantages et les résultats les plus importants de ce nouveau procédé par friction sont décrits ci-après.
Actuellement, les aciers martensitiques 9% Cr, comme le E911 et P92, sont utilisés dans des centrales thermiques avec des paramètres de vapeur avancés. Le programme de recherche européen COST 522 avait pour objectif de développer de nouveaux matériaux qui permettaient une température de vapeur plus élevée (jusque 650 °C), ce qui augmente l’efficacité de la centrale et est par conséquent favorable pour l’environnement. Afin de répondre à cette question, Vallourec-Mannesmann a développé un nouvel acier martensitique 12% Cr, appelé VM12, produit en tube et en tuyau avec une résistance au fluage comparable au E911, T/P92 et une meilleure résistance à la corrosion que le X20CrMoV12-1.
Les alliages d’aluminium forment le groupe d’alliages le plus important après les aciers. L’aluminium sera de plus en plus utilisé dans les années à venir (comme d’ailleurs les alliages de magnésium), surtout dans le domaine de l’automobile et du transport. Il est clair que cette tendance est principalement due à la densité plus faible de ces alliages que celle de l’acier. Le soudage des alliages d’aluminium peut poser de graves problèmes au soudeur. Le soudage friction stir ainsi que le soudage hybride au laser peuvent alors offrir une solution.
En Europe occidentale, la part du métal de soudage fondu du soudage MIG/MAG semi-automatique est de 74%. Avec le soudage semi-automatique avec fil fourré en plus, elle passe à 84% (chiffres de 2002). Le principe repose sur une alimentation en continu du fil-électrode fusible. Le succès en dépend donc en grande partie. D'où la nécessité de l'appareil semi-automatique, du système d'alimentation du fil, du guide-fil et du pistolet de soudage.
Cet article a pour but de rappeler le rôle de la métallurgie ainsi que sa particularité en soudage. Nous développerons également, sommairement, les premières notions de métallurgie générales qui permettent de comprendre le fonctionnement métallurgique d'un métal de base (le métal qui va être soudé). Enfin, nous concluons par un résumé des notions métallurgiques apportées.
Dans cette huitième partie de notre fiche d’information sur l’aluminium, nous parlerons du soudage des matériaux dissemblables. Cet article traitera du choix du métal d’apport, donnera quelques exemples pratiques et formulera encore quelques conseils pour le soudage TIG et MIG de l’aluminium.
Durant ces dernières années, le secteur des appareils à pression/tuyauteries a été submergé par une grande quantité de nouvelles normes. L’avantage de cette standardisation est que l’horizon des normes a été radicalement limité. D’autre part, l’effet très régulateur de la normalisation impose des limites contraignantes. Les connaissances d’un expert sont impératives et des investissements supplémentaires en personnel et certification sont indispensables. La question se pose de savoir si cette nouvelle approche mène à quelque forme d’épargne? Seul l’avenir nous le dira!