Enfin, oserait-on dire. Après quatre ans d'attente, Anvers accueillera les 19, 20 et 21 novembre la onzième édition de la Welding Week. Trois jours durant, l'événement abordera les appareils et les technologies pour le soudage, l'assemblage et la découpe de métaux et de plastiques. Pour cette édition, l'organisateur du salon Easyfairs a combiné ses efforts avec ceux de l’IBS, l'Institut Belge de la Soudure (IBS), qui organise un symposium chaque année à cette période.
Le soudage par friction malaxage (Friction Stir Welding; FSW) est une technologie prometteuse pour l'assemblage de pièces d'aluminium, puisqu'elle permet d’assembler tous les alliages d'aluminium, y compris celles à haute résistance (séries 2000, 6000 et 7000 par exemple). Ce procédé est également utilisé et très apprécié pour l’assemblage de matériaux dissemblables ou de matériaux difficiles à souder : aluminium-cuivre, aluminium-acier, éléments de fonderie. StirWeld a développé une tête de soudage qui s’adapte sur un centre d’usinage. Ceci facilite la pratique du FSW par les PME, car la plupart des entreprises en sont déjà équipées.
La nouvelle norme pour l’étalonnage, la validation et l’essai de consistance du matériel de soudage IEC 60974-14 a été publiée fin août 2019 dans tous les Etats membres en Europe. La nouvelle norme remplace l’EN 50504 ‘Validation de l’équipement pour le soudage à l’arc’ en vigueur depuis 2008. Alors que l’ancienne norme était purement européenne, la nouvelle a une portée internationale. Elle a été rédigée par la commission électrotechnique internationale. Nous allons comparer les deux normes et nous attarder sur les principales différences, importantes pour vous.
Début octobre 2019, l’Institut Belge de la Soudure (IBS) a renouvelé avec succès son accréditation ISO/IEC 17025 actuelle. Mieux encore, l’Institut est fier de pouvoir annoncer que la portée a été étendue pour les méthodes d’essai exigées pour la qualification des soudeurs et des méthodes de soudage.
Les assemblages multi-matériaux sont en plein essor dans divers secteurs. Dans le cas de combinaisons de différents matériaux conducteurs, il y a un risque de corrosion galvanique. Si deux matériaux différents sont en contact, la détérioration du matériau le moins noble sera accélérée dans un environnement agressif. Le facteur d’accélération peut vite atteindre 10 ou 100. Il faut bien sûr éviter de telles situations. Cela implique toutefois encore un travail de recherche supplémentaire. A l’aide de quelques cas, l’Institut Belge de la Soudure veut donc se mettre à la recherche de solutions adéquates.
Le soudage par ultrasons est un procédé de soudage utilisant une énergie vibratoire à haute fréquence. Il s’agit d’un procédé de soudage solid-state, ce qui signifie donc que les matériaux à souder ne subissent pas de fusion, mais sont amenés à un état plastique pour les assembler. Le procédé a été mis au point dans les années 60 et est surtout utilisé pour les plastiques. Mais il y a aussi des applications très intéressantes pour les métaux.
Les manifestations pour le climat prouvent clairement que tout le monde se soucie aujourd’hui d’une politique environnementale tournée vers l’avenir. La nouvelle technologie constituera certainement ici un outil pour atteindre les objectifs. Nous pensons p.ex. aux voitures électriques. Cela a donné lieu au projet ‘Steel S4 EV’, visant le développement d’une voiture électrique légère et sûre pour le transport de personnes en ville. Le but est de développer, en utilisant des aciers haute résistance avancés, une structure légère mais extrêmement robuste et rigide.
Dès 2014 a débuté la révision de la norme EN ISO 15612. Les concepts provisoires rédigés depuis lors ont subi de nombreuses modifications. Ceci notamment par les modifications que l’on retrouve dans la nouvelle norme ISO 15614-1:2017. Fin mai 2018 a été approuvée la version finale de la norme ISO 15612 et celle-ci a été publiée en août 2018.
L’édition précédente de la norme EN 1090-2 a été publiée en 2008. En 2012, la commission technique a décidé sur la base d’une enquête auprès des Etats membres de revoir cette norme. Un groupe de travail a été créé pour s’en charger mais le projet final de la norme n’a été approuvé qu’en janvier de cette année. Ce long délai confirme que la tâche n’a pas été aisée. Cet article a pour but de récapituler (sans être complet) les principaux changements concernant le soudage.
En raison des exigences de plus en plus strictes en matière de poids et de fonctionnalité dans l’industrie, des matériaux dissemblables doivent être assemblés.